lundi 7 mai 2018

DE LA FRANCE, de son évolution,

Ce long week end m'a conduit sur mes terres natales, où je n'etais pas retourné aussi profondément depuis 20 ans, environ, sans compter les brefs sauts de jeunesse.

Plusieurs choses  m'ont frappé au cours de ce périple qui m'a conduit de Paris, et ses embouteillages, aux sources de la Loire, en suivant la nationale 7, par une belle journée de soleil.

Il existe oui, plusieurs France humaines. Des régions se sont développées, d'autres s'enfoncent. Je ne saurais pas dire pourquoi, en prenant l'exemple de ma commune natale.

En 40 ans, elle  a doublé sa population, mais paraît vide, et bloqué dans sa torpeur. Choses frappantes, les commerces paraissent bien moins nombreux qu'avant : à mes 20 ans, il y avait tout un ensemble de commerces qui semblent ne plus exister, et n'existent plus. Epiceries, bistrots, j'en comptais au moins 4, je n'en vois plus, petits artisans, plombiers, garagistes, et même maréchal ferrant, mercerie, tout ce tissu social semble avoir disparu. Et notamment les patisseries, qui étaient six dans mon adolescence. sans compter les bistrots, qui m'étaient interdits.

Cela n'est pas particulier à ma ville. Je le vois aussi a Firminy, pourtant ville moyenne, ou Montrond, ou l'ex relais et châteaux de M. Randoing, 2 étoiles, est presque en ruines ! Pourtant, des villages coquets, vivants, existent, mais tous semble avoir des industries susceptibles de garder les jeunes. Il y a aussi un nivellement des prix, et des gouts. Cela se voit dans les restaurants notamment, ou le nombre de pizzas, kebabs tient de l'invasion, tandis que les restaurants moyens ou fins de mon enfance disparaissent. Bref, on distingue de grandes fractures par rapport au Passé. Si l'église est encore remplie le dimanche, et les communions frequentes, aucun assistant de moins de 40 ans, voire de 60 ans.

Oui, toutes ces maisons sans vie, peu fleuries, parfois négligées ou en ruines - frappant dans l'allier, le long de la N7 - pourtant, là haut sur les plateaux si difficiles, la vie s'accroche encore, et la nature parait entretenue. Que sera tout ca dans 20 ans ? les touristes sont peu combreux.. ..









Oui, un bon vin de M. Delas - il était temps - un gigondas de 2014. très mourvèdre !

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